Depuis des années on parle de transformation numérique des entreprises, depuis des années les entreprises se sont attelées à numériser et outiller leurs processus internes pour que cette transformation, et les bénéfices qu’on peut en espérer, deviennent une réalité.
Mais cette transformation butte souvent sur le fameux “dernier kilomètre” : c’est-à-dire la captation des données proches du terrain où les collaborateurs sont rarement équipés d’outils numériques ou sont déconnectés du système d’information.
Or, les bénéfices de la transformation numérique ne deviendront une réalité que lorsque la collecte des données se fera au plus proche des opérationnels métiers car c’est là qu’on trouve souvent la valeur et les leviers d’optimisation des entreprises.
Mais comment outiller ces opérationnels alors que les ressources des DSI sont généralement en sous capacités et ont donc du mal à prendre en charge des demandes d’outillages légers proches du terrain ?
C’est là qu’apparait l’opportunité des outils “No code”/”Low code” : donner les moyens de construire rapidement et à moindre coût des solutions proches des métiers. Soit par des outils de formulaire (approche “No code”) soit par la construction de véritables applications (approche “Low code”).
Les principes de la Power Platform
L’acteur le plus connu dans le monde du “Low code” est Microsoft à travers son offre “Power Platform”. Derrière ce nom générique se cache 4 produits différents :
La force de ces outils est leur simplicité d’utilisation. Ils peuvent être pris en main rapidement par des utilisateurs avertis qui pourront traduire leur besoin métier avec peu de connaissances techniques.
Le rôle des DSI dans l’émergence de la Power Platform
Quel rôle la DSI doit jouer par rapport au “Low Code” ? Y a-t-il donc encore besoin de la DSI ?
Oui, il est quand même essentiel que ce mouvement soit accompagné par la DSI, à la fois pour l’urbanisation de ce nouveau parc applicatif, l’intégration avec le SI et ses données ainsi que pour organiser son exploitation. En effet, la simplicité des outils “Low Code”, associée à la multitude des besoins et l’enthousiasme des collaborateurs métiers laisse entrevoir une accélération des développements et une prolifération des applications qu’il faut pouvoir maîtriser.
L’organisation de cette gouvernance passe par la formation d’utilisateurs avancés et d’experts qui auront la capacité de bien conseiller ses “citizen developers” (développeurs métiers). En somme, cela revient à créer un centre d’expertise dont les experts auront pour rôle de favoriser l’idéation des nouvelles solutions, d’initialiser les fondations, d’accompagner le développement des applications et de réaliser leur intégration dans le système d’information. Une manière de réutiliser, capitaliser et maîtriser la prolifération désordonnée d’applications !
La DSI garante de la maîtrise du low code ?
Malgré son apparition récente, le Low Code a déjà su démontrer sa capacité à s’ancrer dans les processus métiers d’aujourd’hui et améliorer les relations entre le métier et la DSI.
Cependant, il demande un vrai panel de compétences techniques pour être bien maitrisé et pour en faire ressortir la meilleure valeur possible pour le SI.
Lionel Laské, Responsable Innovation du Spot Bouygues
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